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Moone en concert à l’Atypik Théâtre

Atypik Théâtre, 95 rue de la Bonneterie, 84000 Avignon
Du 7 au 31 juillet 2021, à 20h20 (relâche les mardis)

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Pas facile de ranger Moone dans une case bien définie. En tout cas, ce n’est pas celle de la variété française. Même quand, en l’absence du guitariste et du batteur, la formation est réduite à deux artistes, on n’a pas le sentiment d’assister au récital d’une autrice compositrice, mais bien au concert d’un groupe, qui nous propose un voyage dans un univers folk-rock, mêlant les influences françaises, anglo-saxonnes et orientales. Dans la version acoustique en duo à laquelle nous avons assisté pour cette sortie de résidence, la chanteuse, merveilleusement accompagnée par son contrebassiste, joue aussi de la guitare et du bouzouki. Sans oublier une touche discrète de musique électronique. Mention spéciale au régisseur pour la très grande qualité du son, permettant de profiter pleinement de cette magnifique proposition, dans l’espace très intime de ce petit théâtre, où le spectateur est en contact direct avec les artistes. Une parenthèse musicale enchanteresse pour les amateurs de théâtre pendant le festival. Moone nous promet la lune, on la quitte à regret avec des étoiles dans les yeux.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Moone : chant, guitare, synthétiseur, bouzouki
Patrick Cereghetti : contrebasse, bouzouki

Vu le 29 mai 2021, en avant-première du Festival d’Avignon

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Hommage à Georges Semprún – Le langage est ma patrie

Spectacle vu le 6 juin 2021, au Théâtre du Balcon, à Avignon (10 ème anniversaire de la mort de Jorge Semprùn)

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(c) DR

Ma patrie, c’est le langage, dit Jorge Semprún, qui écrivait aussi bien dans sa langue maternelle, l’espagnol, que dans celle de son pays d’adoption, le français, ou encore en allemand, langue apprise dans son enfance, et qu’il eut hélas l’occasion de pratiquer plus tard en déportation. L’histoire de cet homme exemplaire habité par le langage, résistant dans plusieurs pays et écrivant en plusieurs langues, c’est donc l’histoire de l’Europe, de son identité et de sa diversité, de sa culture commune et de ses déchirements barbares, jusqu’à sa difficile et fragile construction. À travers la fragilité de cette lecture, pour reprendre l’heureuse expression de Serge Barbuscia, ce spectacle à trois voix, illustré d’extraits d’archives et de films, évoque le destin tragique de l’Europe, et l’espoir d’un avenir apaisé. Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde, nous prévenait Brecht. Entre l’inconcevable barbarie d’hier et le dangereux oubli du passé, de la Shoah au programme Erasmus, comment conjurer nos démons et construire un monde meilleur pour nos enfants? Placer le sens de la vie au-dessus de la vie elle-même, voilà la leçon de Jorge Semprún. Que des camps de la mort aient pu ressortir pleins de vie de tels hommes et de telles femmes ne peut que nous redonner foi en l’humanité.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Montage et réalisation : Franck Appréderis
Avec : Serge Barbuscia, Salvatore Caltabiano et Arnaud Appréderis
Conception techniques et images : Sébastien Lebert

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Le Procès Eichmann à Jérusalem de Joseph Kessel

Au Théâtre des Halles, rue du Roi René à Avignon 
Du 7 au 30 Juillet 2021 à 19 heures (Relâches les 13, 20 et 27)

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Par la voix du comédien Ivan Morane, c’est Joseph Kessel qui pendant plus d’une heure s’exprime à la première personne pour commenter le procès d’Eichmann, qu’il était chargé de couvrir en 1961 pour France Soir à Jérusalem. Et c’est sans doute ce qui donne une telle intensité dramatique à ce spectacle. Kessel, témoin oculaire de ce procès historique, nous transporte avec lui dans la salle d’audience pour assister en direct à l’interrogatoire par ses juges du principal organisateur de la solution finale. À travers les mots de Kessel, nous voyons apparaître comme un fantôme l’accusé dans sa cage en verre, et nous entendons les réponses hallucinantes qu’il apporte pour se justifier et pour tenter de se disculper. Une cage en verre. Transparente et blindée. Le symbole est fort pour évoquer la tragique impossibilité à comprendre et donc la difficulté à juger un tel monstre à qui on ne peut pourtant pas nier le statut d’homme, sauf à se déshumaniser soi-même. Apparente transparence car l’accusé accepte de s’expliquer sur tout et a réponse à tout. Blindage car il est à jamais enfermé lui-même dans ses mensonges absurdes. À entendre Eichmann, comme ses complices du procès de Nuremberg, il ne faisait qu’obéir aux ordres, et le seul coupable des horreurs perpétrées par le Troisième Reich était Hitler lui-même, soudain passé avec la défaite du statut de Dieu vivant pour ses adorateurs à celui de bouc émissaire post mortem. Et tous les autres seraient donc innocents. Comment les principaux dignitaires de l’Allemagne nazie ont-ils pu à ce point renier durant leurs procès leurs idéaux mortifères dans l’espoir insensé d’échapper à la mort ? Bien sûr, le spectateur ne trouvera pas la réponse dans ce spectacle. Et il sortira de la salle avec encore plus de questions. Mais en ces temps troublés, chacun sait que les réponses, surtout lorsqu’elles sont trop simples, sont beaucoup plus dangereuses que les questions, quand elles sont bien posées.
Critique de Jean-Pierre Martinez

D’après Le procès Eichmann à Jérusalem de Joseph Kessel
Adaptation, mise en scène et interprétation : Ivan Morane
Scénographie et lumière  : Ivan Morane,
Son Dominique Bataille
Texte publié dans l’ouvrage Jugements derniers 
Réalités/Compagnie Ivan Morane

Durée 1h20
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La visite de la vieille dame de Friedrich Dürrenmatt par la Compagnie Les Têtes de bois

Théâtre L’Adresse, 2, avenue de la Trillade – Avignon
du 7 au 31 juillet à 14h00- Relâches : 12, 19, 26 juillet

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Une femme qui a dû quitter la petite ville où elle est née dans des circonstances dramatiques, après avoir souffert d’une injustice, y retourne à la fin de sa vie pour se venger. À l’époque, son premier amour l’a trahie en refusant de reconnaître l’enfant qu’il lui avait fait, et qu’elle a été contrainte à abandonner. Comme conséquence de ce traumatisme, elle a raté sa vie, mais elle a fait fortune. Une fortune qui lui a permis d’acheter littéralement la ville qu’elle estime responsable de son malheur. Il ne lui reste plus qu’à acheter aussi ses habitants, afin de les contraindre à lui livrer la tête de son ancien amant, après un simulacre de justice. Peut-on tout acheter, y compris la justice ? Et la vengeance peut-elle vraiment engendrer l’apaisement ? Ce sont notamment ces questions que pose la pièce de Dürrenmatt.
L’intérêt de ce spectacle, cependant, repose d’abord sur la mise en scène et l’interprétation. La gestuelle, les masques et les voix des comédiens confèrent à cette fable une dimension symbolique, pour revisiter un thème éternel : le pouvoir absolu de l’argent dans nos sociétés, l’absurdité de la jouissance qu’il procure à ceux qui le détiennent, pour en abuser, avec la servile complicité de ceux qui sont prêts à tout pour avoir quelques miettes. Une compagnie aux accents multiples, totalement engagée dans son art et dans son propos. Un spectacle à ne pas manquer.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Metteur en scène : Mehdi Benabdelouhab
Interprètes : Valeria Emanuele, Laurence Landra, Mehdi Benabdelouhab, Facundo Melillo, Jean Bard

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Autant qu’on s’emporte en chantant à l’Atelier Florentin

du 7 au 30 juillet à 20h 
Atelier Florentin, 28, rue Guillaume Puy (Avignon)

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Un spectacle très rythmé, à la fois musical et théâtral, qui nous invite à revisiter un répertoire de chansons connues ou méconnues, tout en abordant avec légèreté et humour le thème éternel des relations dans le couple.
Sans jamais verser dans l’imitation, les deux interprètes nous proposent des arrangements très originaux, nous permettant ainsi de redécouvrir textes et mélodies des géants de la chanson, mais aussi quelques perles oubliées de la variété. Le tout savoureusement saupoudré d’irrésistibles parodies en play back de dialogues d’Autant en emporte le vent. Ce couple de comédiens et de chanteurs talentueux emporte la sympathie par sa virtuosité, son naturel et sa générosité. Une parenthèse enchantée et rafraîchissante dans la fournaise avignonnaise.
Notre premier vrai coup de cœur de ce Off 2021.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Avec Dorothée Leveau, Anthony Alborghetti
Mise en scène et en chansons par Sylvain Richardot (Chanson Plus Bifluorée)

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La Mégère apprivoisée de William Shakespeare adaptée et mise en scène par Frédérique Lazarini

Théâtre du Chêne Noir, 8 bis rue Sainte-Catherine (Avignon)
du 7 au 31 juillet à 12h – Relâches : 12, 19, 26 juillet

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Par leur distribution très nombreuse, les pièces de Shakespeare sont difficiles à représenter de nos jours. Il est alors parfois nécessaires, pour ne pas priver le public d’un tel répertoire, d’adapter ces chefs-d’œuvre en réduisant le nombre des personnages secondaires. Avec cette adaptation de La Mégère apprivoisée, Frédérique Lazarini a su trouver dans cette nécessité une source d’inspiration, en transposant l’action dans l’Italie des années cinquante, et en représentant quelques scènes de l’intrigue sur un écran de cinéma de l’époque. Ce décalage burlesque permet aussi de souligner le second degré de cette comédie légère de Shakespeare, qui autrement paraîtrait aujourd’hui par trop politiquement incorrecte, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de mater une femme rebelle, en lui infligeant toutes sortes de mauvais traitements, afin d’en faire une bonne épouse. Oui, dans cette comédie, Shakespeare se moque outrageusement des femmes et de leur désir d’indépendance, comme Molière le fera après lui dans nombre de ses pièces. Cela ne veut pas dire qu’il les méprise au point de ne les considérer que comme des animaux à dompter. Accordons en tout cas le bénéfice du doute à ce géant du théâtre, afin de ne pas le faire tomber de son piédestal. Au-delà de la virtuosité de la langue, le génie de Shakespeare, jusque dans ses tragédies, réside avant tout dans l’humour. Un humour qui est ici très bien rendu par ce parti-pris très créatif de mise en scène et par des comédiens de grand talent. À ne pas manquer.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Mise en scène : Frédérique Lazarini
Interprètes : Delphine Depardieu, Cédric Colas, Pierre Einaudi, Guillaume Veyre, Maxime Lombard ou  Bernard Malaterre
Et à l’écran : Charlotte Durand-Raucher, Didier Lesour, Hugo Petitier, Jules Dalmas
Scénographie : François Cabanat
Costumes : Dominique Bourde
Film : Bernard Malaterre

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La fille de Mélodie Le Bihan

La Factory – 2-Salle Tomasi, 4 rue Bertrand – Avignon
du 7 au 14 juillet à 10h00 – Relâche : 12 juillet

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(c) H. Kudla

C’est l’histoire d’une fille. Une fille pas comme les autres. Comme beaucoup d’autres. Et qui comme toutes les autres doit au fil de sa vie jongler avec l’image qu’elle se fait d’elle-même et celle que les autres voudraient lui imposer. Un numéro d’équilibrisme périlleux mais drôlatique. À travers les multiples personnages qu’elle incarne sur scène, y compris elle-même, Mélodie Le Bihan nous raconte sa vie réelle ou fantasmatique, avec humour et impertinence. Avec ce récit de l’intime, elle parvient à toucher spectateurs et surtout spectatrices en leur montrant que finalement, elles ne sont pas les seules à ne pas être comme les autres. À voir surtout pour l’extraordinaire performance scénique de cette madame cent mille volts.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Texte, conception et jeu : Mélodie Le Bihan
Collaboration artistique : Claire Pouderoux, Cécile Ghrenassia
Complicités : Lolita Bourdet, Aurélie Messié, Mademoiselle K
Créa lumière : Jérémy Rouselle

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Variations énigmatiques d’Eric-Emmanuel Schmitt par la Compagnie Les Affamés

Vu au Théâtre des Corps Saints en juillet 2021 – OFF Avignon

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Avec cette comédie brillamment dialoguée et pleine de rebondissements, Éric-Emmanuel Schmitt nous propose quelques variations très énigmatiques sur le paradoxe amoureux autour de cette éternelle question : le véritable amour, pour survivre à la trivialité de la vie à deux, ne saurait-il être que platonique voire en l’occurrence épistolaire ? On n’en dira pas plus pour ne pas divulgâcher la fin… Cette excellente pièce est menée tambour battant par deux comédiens de grand talent, François Tantot et Gilles Droulez, ce dernier étonnant de ressemblance avec Éric-Emmanuel Schmitt. Un coup de cœur de Libre Théâtre.
Critique de Jean-Pierre Martinez

 

Metteur en scène : Gilles Droulez
Interprètes : Gilles Droulez et François Tantot
Assistante à la mise en scène : Fanny Corbasson

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Tournée :
6 novembre 2021 à 20h30, festival Saône en scènes à la salle polyvalente de Montanay
du 19 au 21 novembre 2021 au théâtre Beaux-Arts-Tabard, Montpellier
23 janvier 2022 à 17h au théâtre des Augustins de Montluel (01)
12 février 2021 à 20h30 à L’Arlequin Mozac (63)
14 avril 2022 20h30 au théâtre de Autun

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Cœur ouvert de Claude Cohen

Vu au Théâtre Essaïon à Avignon en juillet 2021

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Pour ceux qui ont connu cette époque, la première transplantation cardiaque, en 1967, fut un événement historique presque équivalent au premier voyage lunaire, deux ans après, et emprunt de la même portée symbolique. En permettant pour la première fois à un être humain de vivre ne serait-ce que quelques jours avec un autre cœur que le sien, ou en permettant à un deuxième de fouler le sol d’une autre planète que la sienne, l’Homme ne faisait pas seulement un petit pas sur le long chemin du progrès, il s’affranchissait brusquement de ce qui jusque-là avait été son humaine condition et, se faisant démiurge, il défiait Dieu, comme un enfant devenu adulte défie l’autorité de son père pour construire son propre destin. Défier Dieu. Défier le père. Défier Dieu le Père. C’est sur ce parallèle que se construit habilement Cœur Ouvert, en mettant en scène une confrontation violente mais finalement très émouvante entre Christiaan Barnard, auteur très médiatique et très controversé de cette première chirurgicale, tenant du progrès à tout prix, et son père, pasteur rigoriste d’origine modeste, prônant la soumission absolue à Dieu quel qu’en soit le coût. Cette construction dramatique un peu trop parfaite aurait pu engendrer une pièce un peu trop théorique. Grâce à l’émotion et même à l’humour jamais absents des dialogues, et surtout grâce à l’extraordinaire humanité qui transpire à chaque instant des deux comédiens interprétant ce père et ce fils torturés par leur antagonisme, tentant maladroitement de se retrouver, on assiste au contraire à un spectacle poignant de bout en bout. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, disait Rabelais. Quelques siècles plus tard les Lumières en dirent tout autant de l’obscurantisme. Une pièce qui résonne étrangement en cette époque de défiance souvent irrationnelle à l’égard de la science et notamment de la médecine…
Un spectacle à ne pas manquer. Un coup de cœur de Libre Théâtre.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Auteurs : Claude Cohen, Yvon Martin
Metteur en scène : Yvon Martin
Interprètes : Marc Brunet, Bruno Paviot
Scénographe : Citronelle Dufay
Créateur sonore : Baptiste Marty
Créatrice lumière : Amanda Carriat
Créateur musique : Martin-Boissard Noé

À partir du 8 septembre à 21h15 du mercredi au samedie à l’Essaion Théâtre, 6 Pierre au Lard à Paris 
Pour réserver : https://www.essaion-theatre.com/

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Raclette de Santiago Cortegoso par la Compagnie du Velours

Pixel Avignon, 18 rue Guillaume Puy, Avignon
du 13 au 18 juillet à 16h00

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Contrairement à ce que ce titre pourrait laisser croire, Raclette n’est pas une comédie façon café-théâtre, centrée sur des conflits de couples révélés à l’occasion d’un repas entre amis, le tout agrémenté d’un concours de bons mots. La pièce, qui relève plutôt de la comédie dramatique, est construite autour d’une intrigue et d’une dramaturgie assez originales. Sans trop en dire pour ne pas déflorer le sujet ou dévoiler la fin, trois couples en crise s’affrontent, même si l’un des conjoints n’est pas là, au sujet de la participation ou non d’un enfant au tournage d’une série télévisée dont il a réussi le casting. On apprendra peu à peu au cours de la soirée la nature du drame qui les lie tous. Une pièce plutôt bien ficelée donc, signée par Santiago Cortegoso, traduite de l’espagnol par Silvia Rodriguez Abal, qui interprète aussi un rôle, et mise en scène par Marie Moriette. À voir au Pixel, petit théâtre avignonnais intimiste et confortable qui propose tout au loin de l’année une programmation aussi diverse qu’intéressante.
Critique de Jean-Pierre Martinez

 

Auteur : Santiago Cortegoso
Mise en scène : Marie Moriette
Interprètes : Adeline Messiaen, Hervé Terrisse, Camille Moingeon, Louis de Pas, Silvia Rodriguez Abal
Musique : Marie Moriette

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