George Dandin ou le mari confondu mis en scène par Michel Fau
Spectacle vu à l’Opéra Grand Avignon, le 13 février 2022

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle
En ce début d’année où nous fêtons le 400ème anniversaire de la naissance de Molière, l’Opéra Grand Avignon nous propose de découvrir ou de redécouvrir George Dandin, une pièce se démarquant par un humour très noir des autres comédies plus connues de cet immense dramaturge. Comme Le Bourgeois Gentilhomme, George Dandin aspire à la noblesse. Dans l’espoir insensé d’y accéder, il a cédé sa fortune à un couple de nobles désargentés en échange de la main de leur fille, espérant par cette union changer de condition et être accepté comme membre de cette aristocratie qui le fascine. Il ne recevra en contrepartie de son tribut que le mépris. Et là où notre bourgeois gentilhomme ne fera que se ridiculiser dans sa folle entreprise, George Dandin finira par perdre la raison et la vie en poursuivant son rêve de grandeur. La pièce est donnée dans sa version originelle de comédie-ballet, la musique de Lully et le livret aux accents rabelaisiens de Molière venant adoucir l’aspect tragique de cette farce cruelle. Ce spectacle, brillamment mis en scène par Michel Fau et mis en musique par Gaétan Jarry, est magnifié par les sublimes costumes de Christian Lacroix, les décors d’Emmanuel Charles, et les lumières de Joël Fabing. Un spectacle total et tout public, à ne manquer sous aucun prétexte.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Lien vers le texte intégral de George Dandin et la notice sur Libre Théâtre

Comédie en musique de Molière et de Lully
Mise en scène Michel Fau
Direction musicale Gaétan Jarry
Costumes Christian Lacroix
Assistant costumes Jean-Philippe Pons
Décors Emmanuel Charles
Lumières Joël Fabing
Perruques Véronique Soulier Nguyen avec la collaboration de la Maison Messaï
Assistant à la mise en scène Damien Lefèvre
Comédiens
Angélique Alka Balbir
Clitandre Armel Cazedepats
George Dandin Michel Fau
Monsieur de Sotenville Philippe Girard
Madame de Sotenville Anne-Guersande Ledoux
Lubin Florent Hu
Claudine Nathalie Savary
Chanteurs
Juliette Perret soprano
Virginie Thomas soprano
François-Olivier Jean ténor
Cyril Costanzo baryton
Ensemble Marguerite Louise
Liv Heym dessus de violon et direction
David Rabinovici dessus de violon
Patrick Oliva haute-contre de violon
Robin Pharo viole de gambe
Julien Martin flûte
Stéphane Tamby basson et flûte
Marco Horvat théorbe
Gaétan Jarry clavecin et direction
George Dandin ou le mari confondu mis en scène par Michel Fau Lire la suite »



Dans ce spectacle en forme de cabaret psychanalytique, Alain Klinger et Lionel Dameï interprètent à tour de rôle ou d’une même voix quelques chansons connues ou moins connues de cette artiste populaire qui sut conquérir pour toujours un public très large par la sincérité de son engagement.

Un des rares avantages de mourir jeune est de laisser pour toujours à ceux qui restent l’image de la jeunesse. Michel Berger nous a quittés prématurément, et on garde de lui le souvenir de son visage d’éternel adolescent, de sa voix juvénile et de ses chansons délicieusement nostalgiques.
Hélène Zidi adapte à la scène le film culte « Gazon maudit »
Il est rare de voir ensemble sur une scène française deux aussi grosses pointures du jazz d’outre-Atlantique. Il était encore plus improbable de les réunir dans un théâtre avignonnais qui vient à peine d’ouvrir ses portes au cœur même de la Cité des Papes. Patrick Zard et Julien Cafaro, les deux directeurs de ce nouveau lieu à la programmation très éclectique, ont saisi l’occasion du passage en France de ces deux stars américaines pour les inviter à offrir à une centaine de privilégiés un concert inoubliable. Pendant plus de deux heures, en deux sets gagnants, les deux complices Mark Whitfield (à la guitare) et Joe Farnsworth (à la batterie), accompagnés pour la circonstance d’Olivier Truchot (au piano) et de Patrick Maradan (à la basse), ont enflammé le public en revisitant avec un enthousiasme communicatif et une incroyable virtuosité les plus grands standards du jazz ou leurs propres compositions. Le spectacle était aussi visuel avec ce guitariste monté sur ressorts, chantant ses notes autant qu’il les joue, face à son impassible batteur impeccablement mis dans son costume cravate, caressant les fûts de sa batterie avant de les matraquer sans qu’une seule goutte de sueur perle à son front. Avec ce concert d’exception, ces quatre musiciens hors normes, qui se sont produits sur les scènes du monde entier avec les plus grands (Quincy Jones, Ray Charles, Herbie Hancock ou encore Scott Hamilton), laisseront assurément une empreinte indélébile dans la mémoire des amoureux du jazz présents ce soir-là à L’Oriflamme, et qui dans de nombreuses années encore pourront dire « j’y étais ». Merci à L’Oriflamme pour ce cadeau. Et à bientôt pour d’autres rendez-vous dans ce nouveau théâtre, notamment pendant le prochain festival OFF qui devrait être un bon cru, avec une très belle programmation.