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APERO TRAGIQUE A BEAUCON-LES-DEUX-CHATEAUX
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COMME UN TÉLÉFILM DE NOËL… EN PIRE
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DES BEAUX-PARENTS PRESQUE PARFAITS
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ERREUR DES POMPES FUNEBRES EN VOTRE FAVEUR
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JUSTE UN INSTANT AVANT LA FIN DU MONDE
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LA REPRÉSENTATION N’EST PAS ANNULÉE
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LE PLUS BEAU VILLAGE DE FRANCE
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LES COPAINS D’AVANT … ET LEURS COPINES
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MIRACLE AU COUVENT DE SAINTE MARIE-JEANNE
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UN PETIT MEURTRE SANS CONSÉQUENCE
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Y A-T-IL UN AUTEUR DANS LA SALLE ?
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Y A-T-IL UN PILOTE DANS LA SALLE
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du 7 au 30 juillet à 21h45 – Relâches : 13, 20, 27 juillet
Théâtre du Balcon, 38 rue Guillaume Puy 84000 Avignon
On connaît tous le poème de Rimbaud intitulé Voyelles, qui fait correspondre à chaque son une couleur, ou encore celui de Baudelaire Correspondances : « Les parfums, les couleurs et les sons se répondent ». Et c’est bien ce principe magique de synesthésie que célèbre le merveilleux spectacle que nous propose Serge Barbuscia, dont c’est d’ailleurs la marque de fabrique. C’est ici le tango popularisé par Gardel, la musique de Piazzolla, la peinture de Picasso, et la poésie de Neruda qui dialoguent, qui s’interpellent et qui se répondent, en un tourbillon parfaitement réglé de rimes plastiques et de rythmes poétiques. Débarrassé du folklore qui l’encombre parfois, le tango se fait intemporel pour atteindre au statut d’une musique et d’une danse classiques. Les mots de Neruda s’emparent de l’interprète plus qu’il ne s’en empare. Il danse la poésie tout autant qu’il la scande. Les encres de Picasso s’animent sous nos yeux pour faire leur cinéma. Le tango est une corrida, et la corrida un tango. C’est aussi l’Espagne, l’Argentine, le Chili et l’Italie qui s’enlacent et s’entrelacent dans cette œuvre absolument collective. Un spectacle total, à ne manquer sous aucun prétexte.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Vu en octobre 2020 dans le cadre de la Semaine d’Art en Avignon
Textes de Pablo Neruda
Toiles de Pablo Picasso
Musique d’Astor Piazzolla
Adaptation et mise en scène : Serge Barbuscia
Avec Serge Barbuscia et pour le Tango : Florencia Garcia et Jérémy Braitbart
Lien vers le site du OFF pour réserver
Lien vers le site du Théâtre du Balcon pour réserver
Tango Neruda mise en scène de Serge Barbuscia Lire la suite »
du 7 au 30 juillet à 16h30 – Relâches : 12, 19, 26 juillet
Théâtre du Chien qui fume, 75 rue des Teinturiers, Avignon
Parfum de femme, le roman de Giovanni Arpino, est d’abord célèbre pour avoir été porté à l’écran par Dino Risi, avec Vittorio Gassman dans le rôle principal. Gérard Vantaggioli nous en propose ici une truculente adaptation théâtrale, qui joue avec les codes du cinéma, en nous replongeant dans l’univers de la comédie picaresque à l’italienne. Un jeune conscrit doit malgré lui servir de guide à un vieux capitaine aveugle pour ce qui pourrait être son dernier voyage. Le ressort tragi-comique repose avant tout sur l’opposition de ces deux personnages : le maître à la fois séducteur et misanthrope, et son valet un peu naïf, qui en apprendra un peu plus sur la vie au cours de ce voyage tourmenté à l’issue inattendue.
Un beau spectacle, très bien servi par une distribution remarquable, avec notamment l’excellent Jean-Marc Catella, très crédible dans ce personnage de vieux Don Juan cynique et désespéré, immortalisé par Gassman, et Vanessa Aiffe-Ceccaldi, qui interprète avec brio à elle seule tous les rôles féminins de la pièce.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Auteur : Giovanni Arpino
Traduction : Nathalie Bauer
Adaptation et mise en scène : Gérard Vantaggioli
Interprétation : Jean-Marc Catella, Vanessa Aiffe-Ceccaldi, Nicolas Geny, Hugo Valat
Musique : Eric Breton
Lumière : Franck Michallet
Lien vers le site du théâtre
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Parfum de femme par la Cie Gérard Vantaggioli Lire la suite »
Le Jeu des Ombres est un spectacle à la fois théâtral et musical, qui met en résonance et, si l’on peut se permettre ce néologisme, en « raisonance », le verbe poétique de Novarina et la musique lyrique de Monteverdi, autour du mythe éternel d’Orphée, pour nous proposer une rêverie philosophique sur la condition humaine, d’abord caractérisée par la conscience de l’inéluctabilité de la mort, sur le sens de la vie, et finalement sur Dieu. C’est parce qu’il ne résiste pas à l’envie de voir et de savoir qu’Orphée doit finalement abandonner Eurydice aux enfers, tout comme ce même désir de connaissance conduit Adam et Ève à être chassés du paradis terrestre pour connaître l’enfer sur la Terre. Le sentiment tragique de la vie est en effet lié à ce besoin irrépressible de comprendre un monde qui nous reste pourtant à jamais absurde. La mise en scène très abstraite, presque graphique, de Jean Bellorini, soulignant la poignante humanité des interprètes, jette un pont symbolique entre la partition textuelle de Novarina et celle musicale de Monteverdi. Un spectacle aux allures de cérémonie, fait pour ébranler toutes nos certitudes, et dont on ne sort pas indemnes. Un rendez-vous à ne pas manquer.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Avec François Deblock, Mathieu Delmonté, Karyll Elgrichi, Anke Engelsmann, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Liza Alegria Ndikita, Hélène Patarot, Marc Plas, Ulrich Verdoni
Et Anthony Caillet (euphonium), Aliénor Feix (chant), Clément Griffault (piano), Barbara Le Liepvre (violoncelle), Benoît Prisset (percussions)
Texte Valère Novarina
Mise en scène Jean Bellorini
Collaboration artistique Thierry Thieû Niang
Musique extraits de L’Orfeo de Claudio Monteverdi
Direction musicale Sébastien Trouvé en collaboration avec Jérémie Poirier-Quinot
Scénographie Jean Bellorini, Véronique Chazal
Lumière Jean Bellorini, Luc Muscillo
Costumes Macha Makeïeff
Vidéo Léo Rossi-Roth
Coiffure et maquillage Cécile Kretschmar
Assistanat à la mise en scène Mélodie-Amy Wallet
Lien vers le site de la Semaine d’art en Avignon
Le jeu des ombres Lire la suite »
OCCITANIE FAIT SON CIRQUE EN AVIGNON, 22 chemin de l’île Piot 84000 – Avignon
du 8 au 25 juillet à 12h00- Relâches : 11, 15, 16, 17, 22 juillet
Le jonglage, comme le cirque en général, est un art de la perfection. A priori, l’erreur n’y a pas sa place. Elle peut même être fatale pour l’artiste en ce qui concerne les numéros les plus dangereux, quand ils sont effectués sans filet. C’est d’ailleurs cette absence de droit à l’erreur qui fait en grande partie l’intérêt du cirque. Le jongleur maladroit, lui, risque seulement le ridicule, qui comme chacun sait peut aussi tuer, au moins symboliquement. Même au cirque, cependant, les clowns sont là pour nous rappeler que l’erreur est humaine et que la maladresse, lorsqu’elle est portée à la perfection, peut aussi être un art : celui du comique.
Avec Mousse, la Compagnie Scratch nous propose un « solo à deux », dans lequel le jonglage fait la part belle à l’humour, au burlesque, à l’absurde et à la poésie. Dans un monde où la concurrence, la course à la performance et la quête illusoire de la perfection s’impose à chacun de nous comme un dogme, ce réjouissant spectacle, fait avec presque rien, est une ode à la créativité et à l’amitié. Il rappelle à nos enfants qu’ils ont droit à l’erreur, et qu’il existe toujours une deuxième, une troisième ou même une quatrième chance, pour peu que les jugements définitifs laissent place à la bienveillance et aux encouragements. Au-delà d’un simple numéro de jonglage, on assiste donc avant tout à un spectacle théâtral, porteur d’un message réconfortant : quelque part entre le sublime de la perfection et le simple chaos se situe l’histoire de l’Humanité, qui n’est faite que de glorieuses tentatives, dont la plupart sont vouées à l’échec, avec l’espoir parfois d’une demi-réussite, sans oublier tous les ratages magnifiques, qui pimentent nos existences ordinaires de moments extraordinaires. Le spectacle vivant est un art de l’imperfection, intégrant par nature l’accident non pas comme une chute mais comme une possibilité de rebond. Un spectacle tous publics, à voir en famille.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Interprètes : Gaëlle Coppée, Denis Michiels
Spectacle vu le 10 décembre 2020 au Théâtre des Doms dans le cadre de la journée professionnelle Francophoniriques #5
Lien vers le site de la Compagnie Scratch
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Mousse par la Compagnie Scratch Lire la suite »
Selon Bergson, le comique surgirait de la déshumanisation du corps. On provoquerait le rire en réduisant l’être humain à une machine devenue absurde, faute d’être pilotée par un esprit éclairé. Mais il n’y a souvent qu’un faux pas du comique au dramatique, et cette dialectique du corps et de l’esprit peut aussi définir le sentiment tragique de l’existence. Une dialectique qui est aussi au cœur du spectacle de « marionnettes », lorsque cet art est porté à son plus haut degré symbolique, comme c’est toujours le cas dans les créations de la Compagnie Deraïdenz.
Avec InKarnè, cependant, parle-t-on d’un spectacle de marionnettes ou d’un spectacle sur la marionnette ? Cette performance, en effet, ne nous donne pas à voir un mannequin humanisé, animé par un manipulateur en retrait. Nous assistons au contraire à un corps à corps entre le manipulateur et sa marionnette, entre l’esprit et le corps, et en l’occurrence entre une danseuse et sa propre enveloppe charnelle. Comme dans la langue, le signifiant est inséparablement lié au signifié pour produire un signe, le corps de la danseuse est indissociable de son esprit pour produire ce moment de grâce, de sensualité et de sens qu’est la danse.
Chacun, bien sûr, sera libre d’interpréter à sa manière ce magnifique spectacle, esthétique et poétique. Quoi qu’il en soit, avec InKarnè, la Compagnie Deraïdenz nous suggère, plutôt que de nous perdre corps et âme dans un douloureux combat avec nous-même, de retrouver la joie de danser notre propre vie en réconciliant le matériel et le spirituel. Pour recouvrer l’espace d’un instant cette fluidité jubilatoire du mouvement qui nous affranchit de la pesanteur de notre humaine condition tragi-comique.
Un spectacle d’une rare intensité, à ne manquer sous aucun prétexte.
Critique de Jean-Pierre Martinez
Interprétation : Marion Gassin
Mise en scène : Léa Guillec
Construction Marionnette et Composition : Baptiste Zsilina
Création Décor : Barbara Fougnon et Salvatorè Pascapé Assistés par Sarah Rieu
Photo: Serge Gutwirth
Production : DERAÏDENZ
Spectacle vu le 23 mai 2021 à la Chapelle du Miracle à Avignon
Prochaines dates : 6, 7 et 8 mai 2022 à la chapelle du miracle à Avignon
Pour suivre l’actualité de la compagnie Deraïdenz : site web de la compagnie
InKarnè par la Compagnie Deraïdenz Lire la suite »