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Autant qu’on s’emporte en chantant à l’Atelier Florentin

du 7 au 30 juillet à 20h 
Atelier Florentin, 28, rue Guillaume Puy (Avignon)

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Un spectacle très rythmé, à la fois musical et théâtral, qui nous invite à revisiter un répertoire de chansons connues ou méconnues, tout en abordant avec légèreté et humour le thème éternel des relations dans le couple.
Sans jamais verser dans l’imitation, les deux interprètes nous proposent des arrangements très originaux, nous permettant ainsi de redécouvrir textes et mélodies des géants de la chanson, mais aussi quelques perles oubliées de la variété. Le tout savoureusement saupoudré d’irrésistibles parodies en play back de dialogues d’Autant en emporte le vent. Ce couple de comédiens et de chanteurs talentueux emporte la sympathie par sa virtuosité, son naturel et sa générosité. Une parenthèse enchantée et rafraîchissante dans la fournaise avignonnaise.
Notre premier vrai coup de cœur de ce Off 2021.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Avec Dorothée Leveau, Anthony Alborghetti
Mise en scène et en chansons par Sylvain Richardot (Chanson Plus Bifluorée)

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La Mégère apprivoisée de William Shakespeare adaptée et mise en scène par Frédérique Lazarini

Théâtre du Chêne Noir, 8 bis rue Sainte-Catherine (Avignon)
du 7 au 31 juillet à 12h – Relâches : 12, 19, 26 juillet

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Par leur distribution très nombreuse, les pièces de Shakespeare sont difficiles à représenter de nos jours. Il est alors parfois nécessaires, pour ne pas priver le public d’un tel répertoire, d’adapter ces chefs-d’œuvre en réduisant le nombre des personnages secondaires. Avec cette adaptation de La Mégère apprivoisée, Frédérique Lazarini a su trouver dans cette nécessité une source d’inspiration, en transposant l’action dans l’Italie des années cinquante, et en représentant quelques scènes de l’intrigue sur un écran de cinéma de l’époque. Ce décalage burlesque permet aussi de souligner le second degré de cette comédie légère de Shakespeare, qui autrement paraîtrait aujourd’hui par trop politiquement incorrecte, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de mater une femme rebelle, en lui infligeant toutes sortes de mauvais traitements, afin d’en faire une bonne épouse. Oui, dans cette comédie, Shakespeare se moque outrageusement des femmes et de leur désir d’indépendance, comme Molière le fera après lui dans nombre de ses pièces. Cela ne veut pas dire qu’il les méprise au point de ne les considérer que comme des animaux à dompter. Accordons en tout cas le bénéfice du doute à ce géant du théâtre, afin de ne pas le faire tomber de son piédestal. Au-delà de la virtuosité de la langue, le génie de Shakespeare, jusque dans ses tragédies, réside avant tout dans l’humour. Un humour qui est ici très bien rendu par ce parti-pris très créatif de mise en scène et par des comédiens de grand talent. À ne pas manquer.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Mise en scène : Frédérique Lazarini
Interprètes : Delphine Depardieu, Cédric Colas, Pierre Einaudi, Guillaume Veyre, Maxime Lombard ou  Bernard Malaterre
Et à l’écran : Charlotte Durand-Raucher, Didier Lesour, Hugo Petitier, Jules Dalmas
Scénographie : François Cabanat
Costumes : Dominique Bourde
Film : Bernard Malaterre

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La fille de Mélodie Le Bihan

La Factory – 2-Salle Tomasi, 4 rue Bertrand – Avignon
du 7 au 14 juillet à 10h00 – Relâche : 12 juillet

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

(c) H. Kudla

C’est l’histoire d’une fille. Une fille pas comme les autres. Comme beaucoup d’autres. Et qui comme toutes les autres doit au fil de sa vie jongler avec l’image qu’elle se fait d’elle-même et celle que les autres voudraient lui imposer. Un numéro d’équilibrisme périlleux mais drôlatique. À travers les multiples personnages qu’elle incarne sur scène, y compris elle-même, Mélodie Le Bihan nous raconte sa vie réelle ou fantasmatique, avec humour et impertinence. Avec ce récit de l’intime, elle parvient à toucher spectateurs et surtout spectatrices en leur montrant que finalement, elles ne sont pas les seules à ne pas être comme les autres. À voir surtout pour l’extraordinaire performance scénique de cette madame cent mille volts.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Texte, conception et jeu : Mélodie Le Bihan
Collaboration artistique : Claire Pouderoux, Cécile Ghrenassia
Complicités : Lolita Bourdet, Aurélie Messié, Mademoiselle K
Créa lumière : Jérémy Rouselle

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Variations énigmatiques d’Eric-Emmanuel Schmitt par la Compagnie Les Affamés

Vu au Théâtre des Corps Saints en juillet 2021 – OFF Avignon

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Avec cette comédie brillamment dialoguée et pleine de rebondissements, Éric-Emmanuel Schmitt nous propose quelques variations très énigmatiques sur le paradoxe amoureux autour de cette éternelle question : le véritable amour, pour survivre à la trivialité de la vie à deux, ne saurait-il être que platonique voire en l’occurrence épistolaire ? On n’en dira pas plus pour ne pas divulgâcher la fin… Cette excellente pièce est menée tambour battant par deux comédiens de grand talent, François Tantot et Gilles Droulez, ce dernier étonnant de ressemblance avec Éric-Emmanuel Schmitt. Un coup de cœur de Libre Théâtre.
Critique de Jean-Pierre Martinez

 

Metteur en scène : Gilles Droulez
Interprètes : Gilles Droulez et François Tantot
Assistante à la mise en scène : Fanny Corbasson

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Tournée :
6 novembre 2021 à 20h30, festival Saône en scènes à la salle polyvalente de Montanay
du 19 au 21 novembre 2021 au théâtre Beaux-Arts-Tabard, Montpellier
23 janvier 2022 à 17h au théâtre des Augustins de Montluel (01)
12 février 2021 à 20h30 à L’Arlequin Mozac (63)
14 avril 2022 20h30 au théâtre de Autun

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Cœur ouvert de Claude Cohen

Vu au Théâtre Essaïon à Avignon en juillet 2021

Libre Théâtre vous recommande

Pour ceux qui ont connu cette époque, la première transplantation cardiaque, en 1967, fut un événement historique presque équivalent au premier voyage lunaire, deux ans après, et emprunt de la même portée symbolique. En permettant pour la première fois à un être humain de vivre ne serait-ce que quelques jours avec un autre cœur que le sien, ou en permettant à un deuxième de fouler le sol d’une autre planète que la sienne, l’Homme ne faisait pas seulement un petit pas sur le long chemin du progrès, il s’affranchissait brusquement de ce qui jusque-là avait été son humaine condition et, se faisant démiurge, il défiait Dieu, comme un enfant devenu adulte défie l’autorité de son père pour construire son propre destin. Défier Dieu. Défier le père. Défier Dieu le Père. C’est sur ce parallèle que se construit habilement Cœur Ouvert, en mettant en scène une confrontation violente mais finalement très émouvante entre Christiaan Barnard, auteur très médiatique et très controversé de cette première chirurgicale, tenant du progrès à tout prix, et son père, pasteur rigoriste d’origine modeste, prônant la soumission absolue à Dieu quel qu’en soit le coût. Cette construction dramatique un peu trop parfaite aurait pu engendrer une pièce un peu trop théorique. Grâce à l’émotion et même à l’humour jamais absents des dialogues, et surtout grâce à l’extraordinaire humanité qui transpire à chaque instant des deux comédiens interprétant ce père et ce fils torturés par leur antagonisme, tentant maladroitement de se retrouver, on assiste au contraire à un spectacle poignant de bout en bout. Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, disait Rabelais. Quelques siècles plus tard les Lumières en dirent tout autant de l’obscurantisme. Une pièce qui résonne étrangement en cette époque de défiance souvent irrationnelle à l’égard de la science et notamment de la médecine…
Un spectacle à ne pas manquer. Un coup de cœur de Libre Théâtre.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Auteurs : Claude Cohen, Yvon Martin
Metteur en scène : Yvon Martin
Interprètes : Marc Brunet, Bruno Paviot
Scénographe : Citronelle Dufay
Créateur sonore : Baptiste Marty
Créatrice lumière : Amanda Carriat
Créateur musique : Martin-Boissard Noé

À partir du 8 septembre à 21h15 du mercredi au samedie à l’Essaion Théâtre, 6 Pierre au Lard à Paris 
Pour réserver : https://www.essaion-theatre.com/

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Raclette de Santiago Cortegoso par la Compagnie du Velours

Pixel Avignon, 18 rue Guillaume Puy, Avignon
du 13 au 18 juillet à 16h00

Libre Théâtre vous recommande

Contrairement à ce que ce titre pourrait laisser croire, Raclette n’est pas une comédie façon café-théâtre, centrée sur des conflits de couples révélés à l’occasion d’un repas entre amis, le tout agrémenté d’un concours de bons mots. La pièce, qui relève plutôt de la comédie dramatique, est construite autour d’une intrigue et d’une dramaturgie assez originales. Sans trop en dire pour ne pas déflorer le sujet ou dévoiler la fin, trois couples en crise s’affrontent, même si l’un des conjoints n’est pas là, au sujet de la participation ou non d’un enfant au tournage d’une série télévisée dont il a réussi le casting. On apprendra peu à peu au cours de la soirée la nature du drame qui les lie tous. Une pièce plutôt bien ficelée donc, signée par Santiago Cortegoso, traduite de l’espagnol par Silvia Rodriguez Abal, qui interprète aussi un rôle, et mise en scène par Marie Moriette. À voir au Pixel, petit théâtre avignonnais intimiste et confortable qui propose tout au loin de l’année une programmation aussi diverse qu’intéressante.
Critique de Jean-Pierre Martinez

 

Auteur : Santiago Cortegoso
Mise en scène : Marie Moriette
Interprètes : Adeline Messiaen, Hervé Terrisse, Camille Moingeon, Louis de Pas, Silvia Rodriguez Abal
Musique : Marie Moriette

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ADN de Dennis Kelly par la Compagnie DTM 9.4

La Factory- Salle Tomasi – 4 rue Bertrand – Avignon
du 7 au 31 juillet à 21h55 – Relâches : 12, 19, 26 juillet

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Quatre adolescents ayant perdu tout sens des valeurs, et dont la vie en société n’est plus régie que par les rapports de force, en arrivent à commettre pour la première fois un meurtre en tuant Adam, le plus faible du groupe, dont ils avaient déjà fait leur souffre-douleur. Pour échapper à la sanction, ils tentent plus ou moins habilement de dissimuler leur forfait en faisant accuser un innocent dont ils récupèrent l’ADN pour le placer sur la scène du crime.
À partir de ce fait divers symbolique, Dennis Kelly, l’auteur de la pièce, nous propose une réflexion sur la condition humaine et la liberté. Sommes-nous plutôt apparentés aux chimpanzés, dont les relations sociales sont basées sur l’agressivité et la domination, ou aux bonobos, dont les rapports au sein du groupe sont fondés sur la solidarité et l’amour ? Avons-nous la capacité de choisir entre ces deux modèles de société ou sommes-nous irrémédiablement contraints par notre ADN à une compétition mortifère ?
Quelle que soit la réponse à ces questions d’ordre philosophique, avec cette pièce d’une rare intensité dramatique, la Compagnie DTM 9.4 nous prouve qu’avec un texte fort, un plateau presque nu, et des comédiens totalement engagés sans être des vedettes, on peut offrir au spectateur plus de théâtre que beaucoup de productions à gros budget. Les dialogues à la hache de Kelly, scandés par des comédiens habités par leurs rôles dans leur animalité, confèrent à la pièce une dimension véritablement hypnotique. L’humour absurde, cependant, n’est jamais très loin. On sort souvent d’une salle en se disant qu’il y avait bien dix minutes de trop. On aurait presque aimé rester un peu plus longtemps avec ces quatre monstres, finalement si émouvants dans leur terrible infantilité. Du théâtre à l’état pur, jusque dans sa fragilité et ses imperfections, comme on aimerait en voir plus souvent à Avignon ou ailleurs.
Un coup de cœur de Libre de Théâtre.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Mise en scène : Marie Mahé
Interprètes : Maxime Boutéraon, Marie Mahé, Tigran Mekhitarian, Claire Bosse-Platière
Traducteur : Philippe Le Moine

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Peer Gynt est de retour d’après Henrik Ibsen par la Compagnie Les Affamés

Théâtre des Corps Saints – 76 place des Corps Saints – Avignon
du 7 au 31 juillet à 17h10 – Relâches : 12, 19, 26 juillet

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle – Coup de cœur de Libre Théâtre

Au terme d’un long voyage au bout du monde et au bout de lui-même, Peer Gynt, ayant quitté sa Norvège natale en paria, rentre chez lui après avoir fait fortune par des moyens plus ou moins honorables. Comme pour Ulysse, cependant, revenir à son port d’attache, après un dangereux périple en forme de quête de reconnaissance et d’identité, est pour cet anti-héros hâbleur et sans scrupules une entreprise incertaine et semée d’embuches. Si son Iliade, en effet, fut surtout une exploration fantasmatique de son imaginaire mégalomaniaque, cette Odyssée est aussi un périlleux retour à la réalité. Et si cette vie de rêves n’avait été qu’une vie de mensonges ? Et si les moyens inavouables employés pour parvenir à cette réussite en ternissaient définitivement l’éclat ? Pour Peer Gynt, l’heure est venue de faire le bilan de sa vie et de rendre des comptes. Est-il parvenu à devenir celui qu’il rêvait d’être, ailleurs que dans l’imagination de cette femme qui l’aimait et qu’il a abandonnée ?

Peer Gynt, c’est d’abord un conte, empreint de légendes nordiques, mais c’est surtout l’histoire d’un conteur, pour ne pas dire celle d’un menteur. Il fallait pour faire vivre cette mise en abyme non dénuée d’humour, un conteur d’exception. Rares sont les comédiens qui, au-delà d’incarner totalement leur personnage, créent véritablement un univers autour d’eux, par la seule puissance de leur présence sur le plateau. C’est le cas de Gilles Droulez, qui interprète magnifiquement ce fanfaron tragi-comique dans sa tentative désespérée pour ne pas, au soir de sa vie, retourner à l’indistinction sans avoir existé, ne serait-ce qu’aux yeux d’une seule personne. On peut y voir une métaphore du théâtre lui-même. Finalement, Peer Gynt, c’est un acteur un peu cabot qui, alors que le rideau va tomber, craint de retourner à l’anonymat sans avoir pu capter le regard d’un seul spectateur. Si la réussite de ce spectacle tient largement à l’extraordinaire performance de Gilles Droulez, il serait injuste d’oublier tous ceux qui contribuent à en faire un succès. La pétillante Fanny Corbasson, qui l’accompagne sur scène en incarnant tantôt les sorcières et tantôt les fées appelées à statuer sur le sort de Peer Gynt après sa mort. Nadine Douriaud, qui signe la très belle adaptation de ce drame poétique d’Ibsen, ainsi que la mise en scène. Denis Guex qui nous offre une scénographie épurée et graphique. Sans oublier Edvard Grieg, qui à l’époque composa la musique destinée à accompagner le spectacle. Un vrai coup de cœur de Libre Théâtre. À ne pas manquer dans cette très belle salle voûtée du Théâtre des Corps Saints.
Critique de Jean-Pierre Martinez

Interprètes : Fanny Corbasson, Gilles Droulez
Adaptation et mise en scène : Nadine Douriaud
Décors et création lumière : Denis Guex
Musiques de : Edvard Grieg

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Qu’est-ce que le théâtre ? d’Hervé Blutsch et Benoît Lambert

Le Nouveau Grenier – 9 rue Notre Dame des sept douleurs – 84000 Avignon
du 8 au 28 juillet  – jours pairs à 12h00 – Relâches : 12, 26 juillet
du 7 au 27 juillet – jours impairs à 12h15 – Relâche : 19 juillet

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Le théâtre parle souvent de lui-même, mais pratique peu l’autodérision. Ce spectacle en forme de conférence burlesque évoque les différents aspects d’un paradoxe : le théâtre est considéré par tous comme un des principaux vecteurs de culture et de divertissement, mais on a souvent peur de n’y rien comprendre et/ou de s’y ennuyer. Tout le monde déclare son intention d’aller au théâtre, mais peu nombreux sont ceux qui y vont réellement. Ce spectacle s’attache avec humour à désacraliser la sortie au théâtre… afin peut-être de voir un jour plus de monde dans les salles qu’aux terrasses des cafés qui les entourent.
Un spectacle distrayant, servi par un couple de comédiens qui, en se moquant d’eux-mêmes et des travers de leur métier, emportent la sympathie et le rire du public. Comme une récréation entre deux spectacles plus sérieux. À voir au Nouveau Grenier.
Critique de Jean-Pierre Martinez

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Mise en scène Loïc Auffret, Claudine Bonhommeau
Interprètes : Loïc Auffret, Claudine Bonhommeau

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Le Discours de Fabrice Caro avec Benjamin Guillard

Vu à Avignon en juillet 2021 au Théâtre des 3 Soleils

Libre Théâtre vous recommande ce spectacle

Le Discours, roman de Fabrice Caro, a fait l’objet d’un film. Il est aujourd’hui adapté à la scène. Et c’est un nouveau succès. Lors d’un de ces repas dominicaux où se révèle toutes les névroses familiales, Adrien, se voit confier par son « beauf » le soin de prononcer un discours à l’occasion du mariage de sa sœur. Mais hormis le fait qu’il n’a aucune disposition pour les panégyriques, encore moins à l’endroit de cette famille qui l’insupporte, Adrien n’a pas la tête à ça. Comment célébrer l’amour des autres quand on vient de se faire larguer soi-même par la femme de sa vie, et qu’on attend désespérément de sa part une improbable réponse au SMS pathétique qu’on vient de lui envoyer pour tenter de ranimer la flamme ? Ce looser magnifique est superbement interprété par Benjamin Guillard, qui parvient à donner vie avec beaucoup de délicatesse et d’humour à ce texte ciselé. Chacun y reconnaîtra une part de lui-même et de sa famille. 
Critique de Jean-Pierre Martinez

Auteur : Fabrice Caro
Mise en scène : Emmanuel Noblet
Interprète : Benjamin Guillard
Adaptation : E. Noblet, B. Guillard
Lumières : Emmanuel Noblet
Décor : Edouard Laug
Son : Sébastien Trouvé
Vidéo : Camille Urvoy

 

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